
Le concombre est un aliment ultra light à mettre au menu sans arrière-pensée, surtout si l'on souhaite limiter le nombre de calories. Pas très spectaculaire au point de vue nutritionnel, le concombre peut cependant apporter quelques bienfaits à l'organisme.
Voyons ses caractéristiques nutritionnelles, ses vertus, et comment le consommer.
Bienfaits du concombre : caractéristiques nutritionnelles
Le concombre (Cucumis sativus), dont on recense plus d'une centaine de variétés, appartient à la grande famille des cucurbitacées. C'est au pied de l'Himalaya - son milieu naturel - qu'il fut découvert il y a plus de trois millénaires. Il est d'abord cultivé en Inde puis gagne la Chine, l’Égypte, l'Afrique et c'est bien plus tard que le concombre est produit en Europe.
Le concombre est le fruit d'une plante potagère. On le consomme donc comme un légume. Avec 96 % d'eau, c'est un aliment intéressant pour les personnes soucieuses de leur ligne. Il est extrêmement rafraîchissant, c'est pourquoi il est très fréquemment proposé aux menus d'été.
Le concombre est assez pauvre en macronutriments à comparer à la majorité des fruits et légumes. Il apporte cependant à l'organisme :
- des minéraux :
- principalement du potassium avec plus ou moins 50 mg pour 100 g de concombre,
- du phosphore, du calcium, du magnésium, du sodium et dans une moindre mesure, du fer ;
- des fibres alimentaires ;
- de la provitamine A ;
- des vitamines B1, B2, B3, B5, B6, B9, C et E ;
- peu de glucides ;
- des acides gras polyinsaturés ;
- des protéines ;
- des lipides ;
- des polyphénols (lignanes et flavonoïdes).
Bon à savoir : le concombre est de la même espèce que le cornichon. Sauf en ce qui concerne quelques variétés bien spécifiques, leur récolte est simplement effectuée à des stades différents du développement du fruit (on en produit 133 000 tonnes en France).
Bienfaits du concombre : propriétés
Le concombre n'a pas une grande valeur nutritionnelle. D'ailleurs, au sens où le définit le règlement (UE) n°1924/2006, on ne peut lui attribuer d'allégations nutritionnelles et de santé puisque cet aliment ne possède pas d'intérêt suffisant.
Malgré tout, on peut conseiller le concombre pour les raisons suivantes :
- Avec seulement 11 calories par portion de 100 g, le concombre s'intègre parfaitement dans un régime minceur, accompagné d'une sauce au yaourt par exemple.
- Ses fibres favorisent le transit intestinal.
- Dépuratif s'il est préparé en jus et consommé à jeun ;
- Sa peau abrite des composants à l'activité antioxydante : en plus grande quantité, les antioxydants protègent les cellules contre le vieillissement dû au stress oxydatif.
En dermatologie, le concombre s'avère très efficace dans les cas suivants :
- apaise les démangeaisons, les rougeurs cutanées ou encore les dartres lorsqu'il est utilisé en lotion ou en cataplasme ;
- astringent, il aide à éliminer les points noirs et resserrer les pores.
Bon à savoir : assez riche en acide oxalique, le concombre ne devrait être consommé qu'occasionnellement par les personnes souffrant régulièrement de calculs urinaires.
Bienfaits du concombre : avec la peau mais sans les pépins
Le concombre se déguste généralement cru, en salade, en soupe parfumée à la menthe fraîche. Préparer sans cuisson il peut au moins conserver la totalité des nutriments qu'il contient.
La peau du concombre a des propriétés antioxydantes. Il serait dommage de s'en priver ! Le concombre étant pauvre sur le plan nutritionnel, on le mange donc avec la peau. Il suffit de le passer simplement sous l'eau froide puis de l'essuyer avant de le déguster. Sa culture ne nécessite pas l'usage systématique de traitements chimiques.
Toutefois, dans son rapport du 6 juin 2019, l'ONG Générations futures indique avoir retrouvé des résidus de pesticides dans 44,4 % des concombres non bios évalués (1,5 % d'entre eux excédaient même les limites maximales en résidus). Il est donc préférable de suivre l'avis du Haut Conseil de la Santé Publique qui, dans ses repères nutritionnels de février 2017, recommande de « privilégier des fruits et légumes cultivés selon des modes de production diminuant l’exposition aux pesticides... ».
Autre point important : le concombre contient de la Cucurbitacine C. qui pourrait agir efficacement - in vitro tout du moins - contre certaines cellules cancéreuses du fait de son action inhibitrice. Toutefois, les concombres qui en sont les plus riches sont les plus amers. Si vous voulez profiter des vertus anti-inflammatoires de ce composé organique responsable de l'amertume du concombre, il vous faudra opter pour des concombres amers et les déguster sans les éplucher.
Bon à savoir : en revanche, ôtez les pépins après avoir coupé le concombre en deux, dans sa longueur, car ce sont eux qui sont responsables de gaz stomacaux. Sans pépins, le concombre se digère parfaitement.